La Fraternité, une aide

Depuis plusieurs années, j’essayais d’approfondir ma vie de foi, de faire le lien avec ma vie de famille et de travail. Je partageais un temps de prière mensuel avec ...

Article mis en ligne le 9 juin 2016
dernière modification le 7 mars 2016

Depuis plusieurs années, j’essayais d’approfondir ma vie de foi, de faire le lien avec ma vie de famille et de travail. Je partageais un temps de prière mensuel avec un groupe d’amis, groupe dont j’étais l’initiatrice, mais… cela me laissait insatisfaite.

Je fus invitée à venir à une rencontre « porte-ouverte » d’une Fraternité séculière Charles de Foucauld, nouvellement créée près de mon domicile. C’est alors que je découvris l’itinéraire spirituel de Charles de Foucauld (je connaissais vaguement sa vie) et ses intuitions, que j’ai approfondies par la lecture de l’ouvrage de J.F. Six. Vivre la vie évangélique, au cœur du quotidien ordinaire : vie de Nazareth, faite de simplicité, d’attention aux plus pauvres ; abandon dans la prière, la confiance, l’amour fraternel universel… Charles de Foucauld disait « laisser vivre en moi, le cœur de Jésus, caché, présent, offert, là où je suis, en silence… » Cela répondait à mes attentes, rejoignait mes souhaits les plus profonds.

La Fraternité séculière est le lieu qui m’aide à vivre ma vie de foi et ma vie quotidienne, centrées sur l’Évangile.Vie de Nazareth, vie de pauvreté, de disponibilité, d’insertion au cœur de ce qu’il y a de plus humain, pauvrement humain. J’y apprends à laisser Jésus vivre en moi.
Là où je suis enracinée, j’essaie en silence, d’être présente, de façon ordinaire et simple. « Etre présent aux autres comme Jésus a été présent », cette intuition de Charles de Foucauld m’a guidée tout au long de ma vie familiale, amicale, professionnelle.

Au moment de ma retraite, ma présence comme visiteuse puis Aumônière auprès des malades en hôpital – forme de désert, où nombreux sont ceux qui sont très éloignés de Dieu - mais lieu privilégié pour proposer à tous les êtres souffrants, marginaux, incroyants, une présence amie, gagnant leur confiance, faisant tomber les préjugés, créant des liens d’amitié. C’est aussi le lieu où je peux « apprendre à regarder tout humain comme un frère, aimé de Jésus. »

C’est ma manière d’offrir ma vie, même si elle semble simple au quotidien, commune et même banale ; d’approfondir ma foi, par l’amitié, la prière ou la lecture de l’Évangile et ainsi d’avoir toujours à l’esprit « les actes, les paroles, les pensées de Jésus, pour agir comme Lui » avec ma pauvreté, agir par la simplicité, sans se décourager.
Et ainsi, apprendre à se laisser conduire par l’Amour…

Eliane

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